Vers le zéro-déchet, pourquoi ça allège la vie

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Vers le zéro-déchet, un mode de vie bénéfique

Tendre vers le “zéro déchet”, c’est réduire drastiquement les déchets de notre quotidien en changeant notre façon d’acheter. Le tri sélectif des emballages en vue du recyclage est loin d’être une solution au problème des déchets. En effet, d’une part, le recyclage nécessite une énorme quantité d’énergie (transport, casser/émietter/faire fondre…, et reconstituer la matière…). Et d’autre part, cela nous dédouane de devoir faire attention au moment de l’achat puisque “pas grave tout cet emballage, c’est recyclable !” Et bien… non ! Fausse bonne solution : https://www.arteradio.com/son/61666976/le_recyclage_est_une_ordure
Le zéro déchet, c’est donc faire en sorte de ne pas en produire, de déchets… à la source.

Et puis les déchets domestiques ne représentent que la partie émergée de l’iceberg. Les déchets indirects, cachés (transport, fabrication, déchets nucléaires, de construction, chimiques…) sont colossaux et invisibles à la maison.

Mais ce qui est génial quand on se lance dans le zéro déchet, c’est qu’on réduit les deux parties de l’iceberg !

  • D’une part, on diminue drastiquement les 590 kg de déchets ménagers annuels en les remplaçant par une micro poubelle (ou un bocal comme certains !!), un compost grouillant de vie ainsi que des bacs de tri réduits le plus possible et un minimum d’objets apportés en déchetterie.
  • Et d’autre part, on réduit aussi les déchets cachés de nos achats en faisant le choix d’acheter en vrac, bio, local, renouvelable, réparable, naturel.

Pour moi, je trouve que ces deux raisons sont suffisantes pour s’engager dans une démarche de diminution de ces déchets. Mais ce que j’ai découvert en me lançant dans l’aventure en 2017, c’est qu’il y a d’importants bienfaits collatéraux ! Les voici :

1- Garder la santé

La plupart des emballages sont en plastique(s)… C’est un gros problème de santé publique car ils sont pour beaucoup responsables des perturbateurs endocriniens. Certes, nous trouvons maintenant des contenants plastiques garantis sans bisphénol, mais qu’y a-t-il à la place ?

De plus, les déchets plastiques sont présents partout sous forme de micro-plastique ! Horreur, il y aura bientôt plus de plastique que de poissons dans les océans… La souffrance infligée aux êtres vivants de l’océan est intolérable (vous voyez la tortue avec des pailles dans le nez ou le dauphin étouffé par un sac ?)

Enfin, sachez que la chaine alimentaire est tellement contaminée que nous mangeons l’équivalent d’une carte bancaire de plastique en une semaine !!!

Pas évident de manger sain me direz-vous, même en achetant du poisson frais… Exact…
Alors comment garder la santé dans ce cas ?!

En entrant dans un cercle vertueux ! Si si !

J’ai choisi de cuisiner moi-même la plupart du temps, en achetant des produits bio, frais et locaux. En vrac, bien évidemment. Si j’achète un plat cuisiné, je choisis un plat préparé par un artisan (traiteur, charcutier, foodtruck…) et je le questionne sur les ingrédients utilisés ! J’apporte aussi ma boite en verre pour rapporter le plat chez moi. Certes, ça demande de l’anticipation quand on fait ses achats mais il faut s’organiser une bonne fois pour toute et ça roule. Vous avez bien réussi à vous passer des sacs de caisse jetables !

Au final, on évite les emballages ET on mange sain. Et oui ! (à moins que chez vous, vous ajoutiez quelques additifs, exhausteurs de gout, colorant, agent de texture, sirop de glucose ou amidon modifié à vos plats maison…)

C’est la même chose avec les cosmétiques et les produits ménagers. Plus c’est simple, mieux c’est pour la Planète et votre santé ! Pour ma part, je ne suis pas adepte du fait maison car je n’ai pas le temps de faire des préparations complexes. J’utilise seulement quelques ingrédients, seuls le plus souvent, et que j’achète en vrac. Sinon, j’achète des produits tout faits mais dont je suis sûre de la composition (c’est le cas de mon savon et shampoing solide par exemple).

Bilan : on sait ce qu’on met sur sa peau et dans l’air de sa maison tout en évitant suremballage et rejets chimiques dans les eaux usées.

Petit aparté sur la qualité de l’air intérieur : acheter ses vêtements et meubles d’occasion contribue à protéger l’air que vous respirez chez vous. En effet, les vêtements neufs sont apprêtés de produits chimiques et on vous conseille même de les laver avant de les porter… De même, les meubles neufs dégagent énormément de composés organiques volatils (à moins de n’acheter que des meubles en bois massif non traité non collé, comme autrefois, pour toute la vie !). Il est même indiqué sur le paquet de laisser le meuble s’aérer plusieurs jours avant de le mettre dans une chambre d’enfant ! Perso, j’ai laissé un tapis neuf dehors pendant plus d’une semaine. Et l’odeur de produit chimique persistait… Puis, je ne peux pas m’empêcher de penser à ceux qui les ont fabriqués…
Donc : acheter d’occasion, une fois de plus, cela signifie pas d’emballage d’une part (sauf si vous achetez sur Vinted…) et un “relargage” déjà fait d’autre part. Double effet kiss kool (oui je sais, je suis vieille…).

2- Faire des économies d’argent

Je vois certains se dire déjà qu’acheter vrac des produits bio et locaux coûte plus cher que du suremballé de supermarché. Et bien non au final ! Voici les principales raisons :

  • Tout d’abord, lorsqu’on achète en vrac, on n’achète que la quantité dont on a besoin. On évite grandement le gaspillage.
  • Ensuite, on achète le plus souvent des produits bruts que l’on transforme à la maison. Et comme souligné au paragraphe précédent, on obtient (normalement !) un produit de qualité supérieure à l’industriel suremballé. Si l’on cherche la qualité du fait maison en grande surface, déjà il faut trouver…, et puis ce sera nettement plus cher.
  • Concernant les cosmétiques et les produits ménagers, même chose car soit ils sont fait maison ou fabriqués artisanalement avec peu d’ingrédients. Personnellement, mon “soin de jour” est composé d’UN ingrédient, mon dentifrice idem… Je vous ai dit, j’aime la simplicité…
  • Et puis, réutiliser ou réparer est plus économique que d’acheter neuf, cela va sans dire. C’est parfois plus compliqué lorsqu’il s’agit de faire réparer. Il faut trouver un bon réparateur honnête (une fois qu’on l’a, on ne le lâche plus !). Il faut aussi y penser au moment de l’achat : acheter des appareils, ustensiles réparables… Pas toujours évident même si un énième “label/indice” a été créé, celui de la “réparabalité”. Pensez low tech, c’est l’avenir !

3- Plus de convivialité !

La petite cerise sur le gâteau du zéro-déchet !
Me concernant, c’est une JOIE de ne plus fréquenter (ou très peu) les grandes surfaces. Fini l’enfer du supermarché bondé le samedi sous les lumières blafardes et les musiques criardes…

Et puis, faire connaissance avec des producteurs, des petits commerçants et des artisans locaux… quel plaisir de discuter avec eux ! La savonnière nous fait tester sa dernière fabrication. La fromagère voit mes enfants grandir et leur fait goûter le fromage de brebis qu’elles adorent. En parlant de goûter… une anecdote au passage. Un matin, avant de nous rendre au marché, ma fille me demande si on achètera de la charcuterie… “C’est juste pour savoir si je déjeune beaucoup ou pas, parce que si le charcutier a sa plancha, je préfère encore avoir de la place pour les ventrèches grillées…” Véridique !

Autre bienfait collatéral du zéro-déchet, c’est que l’on prête, on emprunte, on mutualise, on échange, on donne… avec ses proches, ses voisins, ses amis mais aussi des gens que l’on rencontre à cette occasion. Et tout, ça crée des liens qui n’existeraient pas si chacun possédait tout pour lui seul uniquement…

Voilà comment tendre vers le zéro déchet rend la plus vie plus légère et plus joyeuse !
En plus de limiter nos déchets, on préserve sa santé et sa vitalité, son porte-monnaie et ses relations sociales. Au final, on ressent un sentiment d’alignement avec ses valeurs, un sentiment d’accomplissement. On fait sa part, on est dans l’action (ce qui au passage fait barrage à la peur)
Attention ! Impossible retour en arrière ! On a même envie d’aller plus loin ! Je vous raconte comment dans les articles suivants !

Et de votre côté, comment contribuez-vous au quotidien ? Voyez-vous d’autres bienfaits au zéro déchet ?


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1 réflexion au sujet de « Vers le zéro-déchet, pourquoi ça allège la vie »

  1. Nous faisons nos courses en vrac dans une petite épicerie et dans un regroupement de producteurs pour les fruits et légumes quand on ne les a pas dans le jardin. Le tout pour moins cher qu’au supermarché car on évite les produits transformés qui coûtent (très) chers et tout le superflu qui plombe le budget et nous pourri la santé.
    Résultat: poubelle ménagère mini, corvée du tri sélectif quasi inexistant ET santé préservée!
    Foncez! On peut tous y arriver!

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