Simplicité et bonheur : des termes contradictoires ? Effectivement, au premier abord , la société de (sur)consommation nous a convaincus, à force de publicités et de marketing de plus en plus offensifs, que l’opulence de biens allait nous rendre heureux. Mais si vous êtes ici, c’est que ça grince quelque-part pour vous, que cette surconsommation ne vous remplit pas intérieurement en vrai.

Allons gratter un peu… Nous savons déjà que la surconsommation rend malade. Prenons juste l’exemple de l’alimentation. Pas besoin d’un cours de nutrition pour comprendre que les aliments industriels ultra transformés et suremballés sont nocifs pour nos cellules mais aussi pour notre Planète…

Alors, voyons ensemble comment un mode de vie simple nous rend heureux.

Simplicité volontaire : pourquoi ça rend heureux

1 – Simplicité matérielle : des ingrédients du bonheur

Faire de ses mains, c’est gratifiant

Le Do It Yourself, le fait-maison, cuisiner des produits frais, les low-tech…Vivre avec peu de biens va nous inciter à faire de nos propres mains. Et faire de ses propres mains est très gratifiant car on apprend, on obtient un résultat tangible grâce à ses efforts et en plus, on est dans l’ici et maintenant et on calme son mental !

Cela dégage une ressource importante : l’argent !

Et on peut ainsi l’investir dans ce que l’on aime vraiment (voyages, sorties…) voire permet carrément de moins travailler !

Liberté retrouvée !

En ayant peu de possessions, on se soustrait à la mode, à la société de consommation et ses incitations à acheter toujours plus. On n’a plus peur de perdre, de manquer ou d’être démodé… On n’est plus esclave et on retrouve sa liberté !

La simplicité d’avoir et de faire implique la simplicité d’être.

L’allègement matériel entraîne inévitablement l’allègement mental.

2 – Heureux les simples d’esprit !

Non, il ne s’agit pas des ignares ou des neuneus…

Je remercie ici mon amie Laure des Affranchies qui m’a fait découvrir le vrai sens de cette phrase (de Jésus, oui, oui, il vous semble bien). Les simples d’esprits (ou « pauvres en esprit ») ne sont pas les ignares ou les imbéciles qui manquent d’intelligence. Ce sont les personnes qui sont en capacité de vider leur esprit pour laisser la place à l’essentiel. Ce sont ceux qui ont réussi à maîtriser leurs pensées et qui ne sont plus esclaves de leur mental. Cette simplicité d’être, c’est aussi l’ouverture d’esprit sans idées pré conçues ancrées qui entravent la liberté.

Soigner son apparence, juste ce qu’il faut…

La simplicité d’être passe aussi par la simplicité dans son apparence. On se sent plus léger car plus authentique lorsqu’on n’accorde pas trop d’importance à son apparence. On gagne du temps si on passe moins de temps devant son miroir. On gagne aussi de l’argent en ayant peu de cosmétiques. Sans pour autant se laisser aller, hein ?…

Éloigner les personnes toxiques

Simplifier ses relations rend heureux puisqu’on éloigne les personnes toxiques et que l’on retrouve du temps et de l’énergie pour les personnes que l’on aime et qui nous aiment tel qu’on est.

Tomber le masque

La simplicité d’être c’est aussi tomber le masque et ne plus de jouer de rôle même si ce n’est pas facile de se démasquer soi-même ! Ah la la, l’ego…

C’est un choix !

La simplicité volontaire rend heureux parce qu’elle est… volontaire! Elle relève en effet d’un choix et apporte un sentiment de cohérence avec ses valeurs, de plénitude et d’accomplissement de qui on est vraiment. Et ça, c’est pas rien !!

La connaissance de soi vous intéresse ? Vous trouverez une mine de pépites d’or en rejoignant le groupe des Affranchies, le groupe des personnes sensibles qui veulent donner du sens à leur vie, trouver et prendre leur place, renouer en conscience avec leur force vitale !

3 – La sobriété heureuse de Pierre Rabhi

Je terminerai en citant le paysan philosophe : « Quand le beau et le bon dictent le choix, plus rien n’est contrainte, punition, tristesse. C’est pourquoi, aussi, la sobriété est heureuse, car elle résulte d’un processus dans lequel on se libère des chaînes du superflu, de l’inutile, on n’est plus prisonniers des désirs matériels toujours ‘’plus’’ gros, chers et futiles. » (Pierre Rabhi dans Frères d’âme)

Au final, la simplicité, c’est supprimer le superflu, l’artificiel et donc c’est raccourcir le lien avec les “matières premières”, renouer avec la Nature, le Vivant. Et on s’en est tellement éloignés dans nos sociétés occidentales que des savoirs se sont perdus. Pire, des peurs se sont immiscées dans ce rapport à la Nature (c’est dangereux, c’est sale…)

Or, il est nécessaire de nourrir ce lien à la Nature, voire même le rééduquer ou carrément le recréer. Cela passe donc par l’élimination du superflu, matériel et intellectuel, des technologies inutiles. Et au final, il apparaît que c’est la modération de nos besoins, cette simplicité d’être, d’avoir et de faire, qui va remettre l’Humain et la Nature au centre des préoccupations et redonner légèreté et saveur à la Vie.